mikosax a écrit :Ceci dit, je rejoins Lionel : monter à tout prix sans assurer le son sur toute ta tessiture n'est pas une bonne chose; il faut accepter, je pense, de passer par des paliers - parfois longs - et monter en assurant un son plein et résonnant non perturbé par un flux d'air sortant trop puissant. Si je puis me permettre ce modeste conseil du haut de mon (in)expérience en cuivres (et de mon expérience en 'anches') : une fois que tu as trouvé le matériel qui fonctionne, ne change rien et exerce-toi régulièrement, méthodiquement et de façon concentrée avec les conseils d'un bon pédagogue. L'impatience est notre ennemie.
J'en suis conscient, l'apprentissage demande du temps...
Honnêtement j'ai choisi de me mettre à la musique très tard (comparé aux gamins qui commencent à 7 ans, moi j'ai commencé à 30) pour me réhabituer à apprendre.
Je cherchais un instrument "vicéral", facile à appréhender

Du coup je me suis dit que la trompette était un instrument idéal pour moi, pas beaucoup de piston, ce qui me faisait penser que le son était plutôt formé par le corps que la technique.
Je suis allé dans un magasin de cuivres et le vendeur m'a fait une petite démo de trompette, puis une démo de cornet, et j'ai flashé sur le cornet.
Honnêtement, jamais je ne me serais douté de la difficulté, et si j'avais sû avant, je n'aurais peut-être pas osé me lancer...
Le fait d'avoir acheté l'instrument dès le départ, puis d'avoir investi dans des cours dans une école de musique m'a "empêché" d'abandonné lorsque j'étais confronté à des difficultés.
Parfois, l'envie m'a pris de balancer l'instrument par la fenêtre, surtout quand alors que la veille j'avais réussi à jouer nickel sans forcer, le lendemain je n'arrivais plus à rien. Mais dans ce cas, j'avais ma solution : écouter du Chet Backer ! Et c'est tellement beau que dans ces moments de désespoir, ça me motive à me reprendre en main, me calmer et me dire qu'en travaillant, je serais capable moi aussi de savoir jouer des jolies mélodies.